
Des négociations climat sous l'égide de l'ONU s'ouvrent lundi en Allemagne, avec tous les yeux tournés vers le président émirati de la prochaine COP à Dubaï, Sultan al-Jaber, dont des ONG, experts et élus attendent qu'il prouve son indépendance vis-à-vis des énergies fossiles. Le choix par les Emirats arabes unis pour présider la COP28 de Sultan al-Jaber, patron du géant pétrolier émirati ADNOC, a suscité de vives critiques chez les défenseurs de l'environnement et certains responsables politiques. Dernièrement, une centaine d'élus du Congrès américain et du Parlement européen ont appelé à son retrait.